Le Heurtoir de porte

Le Heurtoir de porte

Le heurtoir est une pièce de métal composée d’une partie fixe à laquelle s’agence une partie mobile destinée à frapper sur la première pour demander l’ouverture d’une porte.

La partie mobile s’appelle le battant en raison de sa fonction.
Les heurtoirs prennent aussi le nom de marteaux de porte. Il remplace alors la sonnette.

Le heurtoir désigne aussi la pièce de fer fixée dans le seuil d’une porte cochère, pour arrêter les battants de la porte.
Il est aussi l’ouvrage de charpente, ou pièce de bois, contre laquelle, en se fermant, viennent s’appuyer les portes d’une écluse.

Le heurtoir à travers les époques

Déjà sous l’antiquité, le heurtoir existe sous forme d’anneau fermant une porte. Dans la Rome antique, on l’appelait ansa ostii, ou anse de porte.

L’usage du heurtoir se généralise au moyen âge. Le plus souvent, il consiste en un vaste anneau de fer ou de bronze dont la partie inférieure frappe sur une tête de clou ou sur le bras prolongé de la plaque.
Parfois le heurtoir représente un anneau mordu par un mufle de lion.
Certains heurtoirs ont un anneau passé dans une sorte de poignée verticalement fixée dans la porte. L’intérieur de cette poignée était garni de dents sur lesquelles on faisait « gratter » l’anneau. De là, dit-on, l’expression « gratter à la porte ».

La Renaissance orne les heurtoirs de sirènes, de mascarons, de coquilles, de mufles d’animaux. La forme en fer à cheval est la plus fréquente. Ils font souvent l’objet de scènes capricieuses, fantasques et parfois même licencieuses, où la figure humaine et les animaux étaient traités avec une habileté supérieure.

Les heurtoirs espagnols et les heurtoirs vénitiens sont remarquables. A Venise, les motifs d’ornementation sont presque toujours marins comme le dauphin ou encore Neptune avec un attelage de chevaux marins. Les heurtoirs espagnols du XVe et XVIe siècles sont de style mauresque et formés de sortes d’hémisphères plaqués sur la porte. Ces hémisphères s’ornent de bossages et de gravures sévères et géométriques.

Au XVIIe et au XVIIIe siècle, la forme purement ornementale domine.

  • Auch  – Gers 32
  • Bayonne -Pyrénées-Atlantiques 64
  • Belle île en mer – Morbihan 56
  • La cavalerie – Aveyron  12
  • Le Mans – La Sarthe 72
  • Millau – Aveyron 12
  • Sainte- Eulalie de Cernon – Aveyron  12
  • Saint Félix sur Sorgue – Aveyron  12
  • Saint Izaire – Aveyron  12
  • Verneuil sur Avre – Eure 20

 

Auch :

Bayonne :

Belle île en mer

 

La cavalerie 

Le Mans 

Millau

Sainte- Eulalie de Cernon

Saint Félix sur Sorgue

 

Saint Izaire

 

Verneuil sur Avre